L’accord de prêt de 900 millions d’euros accordé à l’Algérie à des conditions avantageuses par la Banque africaine de développement (BAD) a été adopté mercredi par le Conseil des ministres.
Cet emprunt est assorti d’un taux d’intérêt concessionnel modéré et remboursable sur vingt (20) ans dont cinq (5) ans de différé, précise le communiqué publié à l’issue du Conseil.
A travers ce prêt, il s’agira de financer les conditions d’une croissance économique inclusive, à travers des réformes visant notamment l’amélioration du climat de l’investissement, l’amélioration de l’efficacité du secteur énergétique et la promotion des énergies renouvelables, précise la même source.
Lors de la visite à Alger en avril dernier du président de cette institution financière africaine, Akinwumi Ayodeji Adesina, l’Algérie et la BAD se sont engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue d’assurer le financement de la croissance en Algérie.
Dans ce cadre, la BAD a exprimé sa disponibilité à accompagner davantage l’Algérie dans son développement économique dans le cadre d’un partenariat renforcé à travers des appuis structurants diversifiés et un apport en expertise.
Ainsi, les autorités algériennes et cette institution financière régionale, ont identifié trois domaines prioritaires de partenariat. Il s’agit de l’énergie avec un accent particulier sur les énergies renouvelables, de l’industrialisation et de la diversification de l’économie, ainsi que de la transformation de l’agriculture avec l’amélioration des chaînes de valeurs.
La BAD, créée en 1964 pour contribuer au développement économique de des pays africains, compte 80 pays membres dont 54 pays africains et 26 non africains. L’Algérie est parmi les pays fondateurs de cette institution dont la capital dépasse actuellement les 100 milliards de dollars.
Détenant 4,2% des actions de cette banque, l’Algérie est le quatrième actionnaire parmi les pays africains et le septième dans le classement général des pays membres.