Après avoir signé début septembre un accord coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire avec l’agence russe Rosatom, l’Algérie se tourne vers l’Argentine, « un vieux partenaire » dans ce domaine.
L’Algérie et l’Argentine ont ratifié hier (mardi) à Vienne en Autriche, un accord de partenariat dans le domaine de l’énergie nucléaire. Le ministre de planification fédérale argentin Julio De Vido et le Ministre de l’Energie M Yousef Yousfi ont ratifié un accord de partenariat dans le domaine de l’énergie nucléaire, en marge de la 58 eme conférence générale de l’Organisation Internationale de l’Energie Atomique ( OIEA), rapporte la presse argentine.
Dans une réunion qui s’est tenue dans les bureaux que possède l’Argentine dans le centre de conventions de Genève, la commission nationale argentine de l’Energie Atomique ( CNEA) et son homologue algérienne se s’ont accordées à ce que l’Argentine apporte son assistance en matière de formation des ressources humaines algériennes et le renforcement des capacités et des installations nucléaires, ainsi que l’assistance dans le renforcement de l’industrie produisant cette énergie. L’Argentine et l’Algérie vont même vers la création d’une nouvelle centrale nucléaire en Algérie. La commission Nationale d’Energie Atomique algérienne a, de son coté, signé une convention avec l‘Autorité de Régulation nucléaire argentine.
Vieux partenaires dans le nucléaire
« L’Algérie et l’Argentine sont de vieux partenaires dans le domaine de l’Energie Nucléaire », affirme Julio De Vido aux journalistes argentins. En effet, l’Argentine a vendu à l’Algérie en 1985, un réacteur de recherche en fonction depuis 1989, ainsi qu’une fabrication de combustible.
L’entreprise argentine de réalisation de projets nucléaire, pétroliers et aérospatiaux (INVAP), a signé également en cette même occasion, un contrat pour la construction d’une usine de production de radio-isotopes, ainsi que pour l’élargissement de l’usine de combustible existante depuis les années 80. L’Argentine souhaiterait travailler également renforcer les capacités de production de l’actuel réacteur. Des projets qui nécessiteraient des investissements de 100 millions de dollars sans compter le réacteur.