Lors de l’examen et de l’adoption du projet de loi de finance complémentaire pour 2018 (PLFC2018), hier mardi 05 juin, par le Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, on a beaucoup parlé de la taxe sur les documents administratifs qui a été retirée mais aussi de l’instauration d’une TVA de 19% sur les collections SKD/CKD destinées à l’industrie automobile, selon TSA qui détient une copie du document.
Dans sa première mouture, le PLF 2018 prévoyait un taux réduit de la TVA de 9% à appliquer aux véhicules assemblés en Algérie, alors qu’actuellement les assembleurs locaux ont droit à une TVA zéro sur les kits importés. « Les constructeurs ayant des usines de montage de véhicules ont bénéficié d’une batterie d’exonérations fiscales et parafiscales dont la TVA, pour une période de cinq ans » note TSA. Dans le même sens des propos du ministre de l’Énergie et des Mines Youcef Yousfi ce lundi 4 juin à Tizi Ouzou, en déclarant que « cette TVA a toujours existé elle a été gelée pour encourager le démarrage de cette industrie, le Conseil national d’investissement a donné un certain nombre d’avantages pour une durée limitée et ce n’est pas nouveau ».
Sauf qu’il faut noter qu’aucune des usines de ce secteur en activité n’affiche encore les cinq années d’activités évoquées par le Ministre. La plus « ancienne » étant Renault Algérie Production dont le début d’activité a eu lieu au mois de novembre 2014, tandis que la plus récente est celle de Gloviz/Kia dont les avantages fiscaux courent depuis le mois d’avril dernier.
Enfin des medias nationaux ont révélé que cette taxe sur la valeur ajoutée (TVA) entrera en vigueur à compter du mois de juillet prochain.