« Nous avons décidé de résilier le contrat avec COJAAL concernant les travaux de l’autoroute Est-Ouest et nous le ferons encore avec n’importe quelle entreprise qui n’honore pas ses engagements avec l’Etat », a-t-il déclaré, hier, lors d’une visite effectuée dans la wilaya de Boumerdès.
Les autorités algériennes ont décidé de résilier le contrat du Consortium japonais pour l’autoroute algérienne (COJAAL), en charge de la réalisation de la section est de l’autoroute Est-Ouest. C’est le quotidien national Liberté qui a rapporté aujourd’hui l’information citant le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi à ce sujet.
« Nous avons décidé de résilier le contrat avec COJAAL concernant les travaux de l’autoroute Est-Ouest et nous le ferons encore avec n’importe quelle entreprise qui n’honore pas ses engagements avec l’Etat », a-t-il déclaré, hier, lors d’une visite effectuée dans la wilaya de Boumerdès.
La résiliation du contrat du consortium japonais était dans l’air depuis la deuxième mise en demeure qui lui a été adressée le 12 juin par l’Agence nationale des autoroutes (ANA) « pour retard dans l’exécution des travaux du lot unique de l’autoroute Est-Ouest sur un tronçon de 399 km ». Une première mise en demeure avait été notifiée le 4 juin à ce groupement composé de six entreprises (Taisei, Nishimatsu, Hazama, Maeda, Itochu avec Kajima Corporation en chef de file.
Le consortium japonais avait suspendu les travaux de réalisation du projet suite à un différend avec les autorités algériennes portant notamment sur le payement d’« un montant supplémentaire pour la réalisation des travaux ». Il avait été à l’origine du retard pris dans la livraison de l’autoroute Est-Ouest après avoir bénéficié de plusieurs prorogations des délais pour l’achèvement des travaux.
« A défaut d’une réaction effective et officielle appuyée d’un rapport écrit et d’un planning de déploiement des effectifs des moyens nécessaires au parachèvement du projet, le service contractant procédera à la résiliation du marché aux torts exclusifs » du consortium japonais, avait averti l’ANA.
Le ministre des Travaux publics avait, quant à lui, à plusieurs reprises évoqué la résiliation du contrat « à défaut d’une reprise des travaux dans les délais impartis ».