Les grossistes et les détaillants se plaignent, dans leur majorité, de la longueur des délais d’approvisionnement.
L’activité commerciale a enregistré une baisse au troisième trimestre 2017 que ce soit chez les grossistes ou les détaillants, indique une enquête-sondage d’opinion menée par l’Office national des statistiques (ONS) auprès des commerçants.
La baisse est plus prononcée chez les grossistes de la catégorie Droguerie, quincaillerie, appareils électroménagers et parfumerie (DQAEMP), et de celles des matières premières, demi produits et des machines et matériels d’équipement.
Les grossistes et les détaillants se plaignent, dans leur majorité, de la longueur des délais d’approvisionnement, de l’indisponibilité des produits et de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises.
Plus de 69% des grossistes et 63% des détaillants enquêtés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont les plus touchés sont ceux de l’agro-alimentaire, des DQAEMP et des machines et matériels d’équipement.
Plus de 59% des grossistes et plus de 12% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux des textiles, de la DQAEMP et des machines et matériel d’équipement.
Par ailleurs, plus de 39% des grossistes et près de 59% des détaillants se sont approvisionnés auprès des secteurs public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agro-alimentaire et de la matière première et demi produits.
Concernant les prix d’acquisition des produits, la moitié des grossistes et plus de 65% des détaillants jugent qu’ils sont plus élevés.
Les plus touchés sont ceux de l’agro-alimentaire, de la matière première et demi produits, des DQAEMP et ceux des machines et matériels d’équipement. En revanche, le reste des commerçants les juge plus stables.
Par ailleurs, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants, enquêtés est satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit.
Pour rappel, durant le premier trimestre 2017, l’activité commerciale avait enregistré une hausse, notamment dans l’agro-alimentaire et les textiles, mais des ruptures de stocks avaient été constatées pour certains produits.
Mais au deuxième trimestre 2017, l’activité commerciale avait connu une baisse alors que les prix d’acquisition des produits avaient été jugés plus élevés.