L’ex-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Mustapha Bouchachi a appelé dans une vidéo postée à la fin de la journée sur sa page facebook à la poursuite de la mobilisation et des manifestations de vendredi.
Son argument : Le mouvement populaire en cours dans le pays depuis le 22 février dernier, n’as pas encore atteint tous ses objectif. En clair, il dira que le départ du président Abdelaziz Bouteflika n’est pas la seule revendication exprimée par la rue. « Nos revendications depuis le 22 février sont claires à savoir le départ du système », a-t-il précisé. Il ajoute : « Les Algériens aujourd’hui n’accepteront pas que des figures du régime à leur tête le Premier ministre et le président du Conseil constitutionnel organisent la période de transition et les prochaines élections », affirment-il.
Pour lui, ce sont ces personnes qui ont violé la volonté du peuple à travers les fraudes électorales donc ils ne peuvent à ses yeux constituer une solution à la crise.
Commentant la démission d’Abdelaziz Bouteflika, il dira que cette dernière est une victoire partielle du peuple. Partielle parce que les figures du régime sont toujours là notamment avec l’application de l’article 102 de la constitution.
En ce qui concerne les solutions, l’avocat réclame d’emblé le départ d’Abdelkader Bensalah et du gouvernement de Nourredine Bedoui ainsi que de Tayeb Belaiz. « Qu’ils nous laisse gérer la période de transition ».
« Je dirai que le vendredi prochain doit être grand. Il faut qu’on sorte dans la rue pour demander le départ de ces personnes », lance-t-il. Il poursuit : « Il ne faut pas cède. Il faut qu’on poursuit nombre combat pacifique ».