Algérie : Bouteflika décrète le jour de l’an berbère, fête nationale - Maghreb Emergent

Algérie : Bouteflika décrète le jour de l’an berbère, fête nationale

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Plusieurs intellectuels algériens  ont fait circuler ces derniers temps une pétition  revendiquant  Yennayer journée chômée et payée.

 

Yennayer est officiellement  fête  nationale   chômée et payée dès le 12 janvier 2018.  C’est la décision prise par le président de la République, Abdelaziz  Bouteflika, ce mercredi lors de la réunion du Conseil des ministres.

Plusieurs décisions et instructions ont été données par le chef de l’Etat afin de promouvoir la langue et la culture amazighe dans le pays et dans les plus brefs délais.  Abdelaziz  Bouteflika a ordonné  à son gouvernement de ne ménager aucun effort  pour la généralisation de l’enseignement et de l’usage de tamazight, « conformément à la lettre et à l’esprit de la Constitution ». Il a également chargé le gouvernement « d’accélérer la préparation d’un projet de loi organique portant création d’une Académie algérienne de la langue amazighe », indique un communiqué rendu public à l’issue du Conseil des ministres, cité par l’APS.

Yennayer est donc consacré  journée chômée et payée dès le 12  janvier prochain, « le gouvernement étant chargé de prendre les dispositions appropriées à cet effet » note le communiqué.  

Yennayer est le premier jour de l’an du calendrier agraire utilisé depuis l’Antiquité par les Berbères à travers l’Afrique du Nord,  le 12 janvier correspondra au premier yennayer 2968. 

Pour rappel,  plusieurs intellectuels algériens  ont fait circuler ces derniers temps une pétition  revendiquant  Yennayer journée chômée et payée. En outre, les étudiants et citoyens des wilayas de Bejaia, Tizi Ouzou et de Bouira ont mené  plusieurs marches et/ou grèves afin de demander la promotion de la langue amazighe et la généralisation de son enseignement.  Ce mouvement avait été enclenché juste  après  le refus de l’Assemblée Populaire Nationale d’augmenter  le budget consacré à la promotion de la langue amazighe dans le projet de loi de finances pour l’année 2018.  Cette proposition était celle de la députée du Parti des Travailleurs  (PT), Nadia Chouitem.

 

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