Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a limogé vendredi les commandants de deux des six régions militaires d’Algérie, annonce la présidence.
Le communiqué ne donne pas les raisons de cette décision.
Le général Saïd Bey commandait la première région militaire. Il laisse son poste au général Meftah Sawab, chargé de la sixième région militaire. Le général Lahbib Chentouf était à la tête de la deuxième région militaire. Lui succède le général Ali Sidane, directeur de l’école militaire de Cherchell.
Ce remaniement intervient deux mois après le limogeage du chef de la police algérienne, Abdelghani Hamel. Bouteflika a aussi mis un terme en juin aux fonctions du chef de la gendarmerie, Menad Nouba.
A l’approche de l’élection présidentielle de l’année prochaine, ces changements au sein de l’appareil de sécurité ont suscité des interrogations sur une éventuelle lutte d’influence au sein des structures opaques du pouvoir algérien.
Au pouvoir depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika, qui se déplace en fauteuil roulant depuis un AVC ne 2013, n’a pas encore fait savoir s’il briguerait un nouveau mandat l’année prochaine.
Le Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et plusieurs organisations de la société civile l’ont appelé à une nouvelle candidature.
Reuters