Les syndicats revendiquent, entre autres, la valorisation des diplômes, la réforme du statut particulier du secteur de l’Education, la régularisation de la situation des personnels occupant des postes en voie de disparition.
Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation national ont appelé à une grève nationale de deux jours, les 20 et 21 février en cours. Les syndicats veulent observer cette grève pour mettre plus de pression sur le ministère de tutelle, afin de la pousser à prendre en charge leurs « revendications urgentes », soulignent les syndicats dans un communiqué rendu public le 4 février. À travers cette annonce, le secteur de l’éducation risque de connaître de fortes perturbations, allant jusqu’à une année blanche. La mise en place du système du « Seuil » pour les classes d’examens pourrait même être envisageable.
Les syndicats appellent aussi leurs bases à une forte mobilisation pour assurer la réussite de la grève nationale du 14 février, dans tous les secteurs à laquelle a appelé récemment l’Intersyndicale. D’ailleurs, des sit-in vont être organisés à travers toutes les wilayas du pays.
La Coordination des syndicats de l’Education appelle le ministère de tutelle à l’instauration d’un dialogue sérieux et efficace pour régler les différents problèmes posés.
Les syndicats autonomes soulèvent plusieurs revendications à savoir, la valorisation des diplômes de DEUA et Licence, la réforme du statut particulier du secteur de l’Education, la régularisation de la situation des personnels occupant des postes en voie de disparition, la médecine du travail, l’actualisation de la prime de zone pour le travail dans le sud, le logement et les promotions.
À noter que la Coordination des syndicats de l’Education regroupe 5 syndicats, en l’occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), l’Union nationale des personnels de l’Education et de la formation (UNPEF), le syndicat national des travailleurs de l’Education (SNTE), le syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), et le syndicat du conseil des lycées d’Alger (CELA).