Messahel a évoqué d’une nouvelle dynamique marquée par l’actualisation du cadre juridique afin de permettre aux opérateurs algériens d’investir les marchés étrangers.
Le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale a désigné « un ambassadeur conseillé chargé exclusivement de la prospection et de l’accompagnement des entreprises algériennes à l’étranger », a annoncé Abdelkader Messahel, ministre en charge du secteur, ce matin lors de son intervention à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE).
Messahel a déclaré que son ministère a également mis en place une direction générale chargée de la prospective, qui sera, quant à elle « chargée des études pour bien déceler les marchés internationaux ». Ajoutant dans le même sillage que les diplomates seront formés afin qu’ils puissent mieux appréhender les questions économiques. Cette dynamique au niveau de la diplomatie algérienne fait suite, selon le ministre, aux recommandations du président de la République.
Lors de son intervention devant les chefs d’entreprises dans un panel réuni sous le thème : « diplomatie économique, développement des exportations, accords de libre-échange, relation commerciales avec les pays africains », le ministre des affaires étrangère a affirmé que son département a placé les affaires économiques nationales au cœur de son action diplomatique, à travers les représentations consulaires ainsi que les structures, relevant de son département, et qui son chargées de la coopération économique international.
Selon Abdelkader Messahel, le rôle de la mission diplomatique algérienne « est de créer un cadre juridique pour encadrer, garantir et protéger l’exportateur ou l’investisseur algérien dans le cadre des accords bilatéraux que l’Algérie signe avec de nombreux pays. Ces accords portent essentiellement sur la garantie des investissements et sur la protection de l’exportateur ».
« Nous sommes en train de réactualiser tous les cadres juridiques qui existaient dans beaucoup de pays et qui sont obsolètes actuellement. Nous savons que le monde a changé, l’Algérie a changé et aussi nos partenaires ont changé, donc nous devons réadapter et réajuster notre réglementation pour faire en sorte que le cadre juridique soit mis en place pour la protection et la garantie des investissements avec ces pays. Le reste, c’est l’affaire des hommes d’affaires », a déclaré le ministre.