Les épreuves du baccalauréat 2017 se déroulent sous un dispositif particulier, après la session 2016 qui a été marquée par une fuite massive des sujets sur les réseaux sociaux.
Plus de 761.000 élèves entament ce dimanche les épreuves du baccalauréat 2017 dans 2.518 centres d’examen sur le territoire national, alors que plus de 3700 détenus sont également concernés par ces épreuves. Sur le total inscrit, 491.298 sont des candidats scolarisés et 270.403 postulent en candidats libres, soit 35,50 % du nombre global, alors que le nombre de filles inscrites représente 54,71%.
Les épreuves du baccalauréat 2017 se déroulent sous un dispositif particulier, après la session 2016 qui a été marquée par une fuite massive des sujets sur les réseaux sociaux et l’organisation de nouvelles épreuves pour les matières touchées par la fraude.
Afin de préserver la crédibilité de l’examen du baccalauréat et de garantir le principe d’égalité des chances entre les candidats, la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit avait assuré que des mesures nécessaires ont été prises pour sécuriser l’opération à travers « un protocole extrêmement long et très pointu qui sera mis en œuvre au niveau local avec la contribution des services de sécurité ».
Elle avait précisé que la sécurisation de cet examen commence au niveau de l’ONEC qui a bénéficié cette année d' »une remise à niveau » grâce aux moyens financiers consentis par les pouvoirs publics.
Outils numérique interdits
Parmi les mesures visant à sécuriser le déroulement de l’examen, figurent l’interdiction des téléphones portables, des outils numériques, des écouteurs et des antisèches. La ministre avait indiqué qu’en cas de fraude, les sanctions varient entre 5 ans d’exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres.
Par ailleurs, la Gendarmerie nationale a élaboré pour la circonstance un plan de sécurité spécial pour ces examens en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. Les centres d’impression des sujets des épreuves seront ainsi sécurisés et les brigades de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale renforcées au niveau des différentes routes nationales, communales et de wilayas, notamment celles débouchant sur les zones urbaines avant et pendant le déroulement des examens.
Dans le même cadre, le Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a mis en place un dispositif de sécurité à l’occasion des examens de fin d’année scolaire 2016/2017, tous paliers confondus, et dont la mise en exécution est confiée à des brigades au niveau des sûretés des 48 wilayas.