Des appels à une grève générale de 5 jours à partir de demain dimanche, envahissent les réseaux sociaux.
Le succès historique des marches du vendredi et l’absence d’une réaction officielle du pouvoir à la demande de la rue ont poussé les internautes à adopter une stratégie plus dure envers le pouvoir.
Le succès historique des marches du vendredi et l’absence d’une réaction officielle du pouvoir à la demande de la rue ont poussé les internautes à adopter une stratégie plus dure envers le pouvoir.
Selon ces appels, toutes les activités doivent s’arrêter du dimanche 10 mars au jeudi 14 du même mois. Seules, les structures de santé, les boulangeries, les pharmacies et les services de sécurité sont appelés à continuer à exercer leurs activités.
Ces appels ont semé la panique dans certaines localités du pays comme Bejaia, Bouira et quelques quartiers de la capitale. Les citoyens se sont dirigés en nombre vers les vendeurs de fruits et légumes pour faire leurs courses. L’annonce faite par les commerçants de gros de la localité de Semmar à Alger de suivre le mot d’ordre de la grève a inquiété, semble-t-il, les commerçants de détails.
A Bejaia, les commerçants ainsi que les travailleurs des communes ont annoncé leur adhésion à cette action. Idem pour ceux de Tizi Ouzou.
Quatre syndicats ont publié des communiqués pour soutenir ce mouvement de grève. Il s’agit du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snateg), de la Confédération syndicale des forces productive (Cosfob), du Syndicat national des travailleurs de l’énergie (SNT Energie) et de la Fédération nationale des communaux. Ces organisations syndicales appellent leurs adhérents à suivre le mot d’ordre de la grève.
Les pouvoirs publics n’ont pas commenté ces appels.