Le P-DG du groupe HTT a déploré« un management archaïque, loin des réalités managériales des structures touristiques d’aujourd’hui.
Lors d’une cérémonie organisée, lundi soir à l’hôtel El Aurassi à Alger, les directeurs généraux des filiales du groupe public Hôtellerie, tourisme et thermalisme (HTT) ont signé des contrats de performance en vue de faire sortir les filiales qu’ils dirigent de la crise financière dans laquelle elles se trouvent.
Los de son allocution d’ouverture, le présidant-directeur général du groupe HTT, Lazhar Bounafaa a évoqué une série de contraintes dont le groupe souffre aujourd’hui. « Nos entreprises se débattent dans des difficultés multiformes, de nature à la fois stratégique, financière, opérationnelle, commerciale, humaine et technique », a-t-il regretté. Il a cependant, cité trois établissements publics relevant de son groupe qui font exception et qui réalisent des « performances honorables ». Il s’agit d’El Aurassi, Eldjazair (Ex- Saint George) et de l’hôtel Mercure ».
Bounafaa a également parlé de l’endettement de nombreux établissements publics. Il a aussi déploré « un management archaïque, loin des réalités managériales des structures touristiques d’aujourd’hui, des ressources humaine à la fois pléthorique et insuffisamment formée, insuffisamment sensibilisée et insuffisamment impliquée, une qualité du service loin des standards internationaux, des équipements et des infrastructures vétustes inadaptés aux attentes du marché et des touristes ». C’est précisément cet état des lieux qui a poussé la direction du groupe à faire signer des contrats de performances aux directeurs généraux des filiales.
D’autre part, Lazhar Bounafaa a insisté sur la volonté du groupe de « s’inscrire dans la modernité et dans la trajectoire tracée par les pouvoirs publics visant à faire du tourisme un vecteur durable de développement de l’économie nationale ».