« La première action de notre mouvement sera l’organisation d’un grand sit-in le mois de mars prochain pour demander l’autodétermination du peuple algérien », affirme l’un des fondateurs.
La multiplication des initiatives politiques à l’approche des élections présidentielles ont donné l’idée à un groupe de jeunes militants activant dans différents cadres de lancer un mouvement politique qui aspire au changement.
Ce mouvement non encore baptisé compte dans ses rangs, la figure emblématique de mouvement des chômeurs du sud, Tahar Bellabbès, l’actuel coordinateur national du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), Newafel Chikaoui et des leaders du mouvement anti-gaz de schiste.
« Nous pensons que le moment est venu pour que la jeunesse algérienne prenne les choses en main », a déclaré l’un des initiateurs de ce projet Adel Chetti.
« Des jeunes travaillent depuis des semaines dans les quatre coins du pays pour préparer le lancement de l’initiative », a-t-il expliqué. Il ajoute : « la situation politique actuelle du pays exige de nous de prendre l’initiative ».
Interrogé sur la couleur politique de ce mouvement, notre interlocuteur dira que l’initiative vise à défendre et promouvoir les principes démocratiques ainsi qu’à préserver la dignité des Algériens dans le cadre du strict respect de la déclaration du 1er Novembre. Il affirme, en outre, que la volonté des uns d’imposer un 5è mandat les motive davantage pour agir.
« Le projet du 5è mandat et l’impasse qui caractérise la scène politique nationale nous motivent davantage à penser à construire à rapport de force favorable au changement démocratique », note-t-il.
Une fois, la structuration achevée, le mouvement organisera une action d’envergure le mois de mars prochain. « Nous passerons bientôt à l’assemblée générale constitutive du mouvement pour lui donner un nom. La première action de notre mouvement sera l’organisation d’un grand sit-in le mois de mars prochain pour demander l’autodétermination du peuple algérien », affirme la même source.
Enfin, il lance un appel à tous les jeunes algériens « conscients de la gravité de la situation » et « espérant au changement » pour rejoindre le mouvement.
Par ailleurs, il reconnait l’existence de contacts avec plusieurs sensibilités politiques en vue d’étudier la possibilité d’agir en commun.