Les participants ont, dans ce contexte, signalé que les différentes structures hospitalières du pays étaient déjà reliées par un réseau de fibre optique qui a permis d’établir des communications en visioconférence.
Est-il envisageable de mettre en place un dispositif de télémédecine en Algérie ? C’est la question principale posée lors de la première édition des Health Digita Days dont le coup d’envoi a été donné dimanche à l’École supérieure algérienne des affairés. Déjà en projet depuis 2015 dans le cadre du programme e-Algérie, la télémédecine tarde à voir réellement le jour en Algérie. Mais il semblerait que les praticiens algériens soient optimistes.
Plusieurs suggestions ont été faites par les spécialistes participant à cette rencontre et qui ont, d’ailleurs, souligné l’existence des ingrédients nécessaires au lancement de cette nouvelle discipline en Algérie ; à savoir la technologie et les médecins à même de l’employer dans l’exercice de leur métier.
Les participants ont, dans ce contexte, signalé que les différentes structures hospitalières du pays étaient déjà reliées par un réseau de fibre optique qui a permis d’établir des communications en visioconférence.
Le professeur Nabil Aouffen, anesthésiste-réanimateur et directeur général de l’Agence thématique de recherche en systèmes de santé (ATRSS) a estimé que le secteur de la santé était désormais prêt à franchir le pas et à opter pour la télémédecine.
Pour le professeur Zoubir Sari, « l’acte fondamental pour la réussite du projet e-santé en Algérie est la communication, ensuite les moyens, qui sont d’ailleurs déjà disponibles ». « Nous sommes optimistes quant à l’avenir de la télémédecine en Algérie, même si celle avance lentement », a-t-il assuré.
A noter que le programme e-Algérie élaboré en 2008 et qui vise à la modernisation des secteurs économiques, administratifs et sanitaires n’a toujours pas été concrétisé. Quelques actions seulement ont été mis en œuvre depuis l’élaboration de ce programme.