Ali Bey Nasri, a estimé que l’Algérie pourrait exporter jusqu’à 3 millions des dinars de marchandises durant l’année 2018.
« L’Algérie est dans l’obligation de mettre en place une cartographie de ses produits agricoles et de définir les produits à forte valeur ajoutée, pour l’exportation », a assuré, hier lors du « Forum du Courrier d’Algérie », le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri. Selon lui, cette démarche facilitera aux opérateurs l’identification des produits algériens susceptibles d’être exportés. « On ne peut pas exporter juste parce qu’il y a un excédent de produits, le commerce international se planifie à l’avance », a-t-il ajouté.
Ali Bey Nasri a expliqué que l’Algérie avait besoin d’étudier ses produits et leurs atouts. « Nous devons connaître et évaluer nos produits, nos particularités et nos avantages pour faciliter par la suite l’exportation ». Dans le même sillage, l’intervenant a noté qu’il fallait s’orienter vers l’exportation des produits bios. « La tendance bio est très convoitée par les consommateurs européens », a-t-il précisé. Il a notamment mis l’accent sur les avantages de l’Algérie. « Il faut aller vers les marchés en arrière-saison. Actuellement, il est difficile d’y aller en pleine saison ».
Par ailleurs, le président de l’ANEXAL a fait savoir que le nombre total d’entreprises exportatrices, en Algérie était de 722. Et que 93% des exportations sont assurées par seulement 10 entreprises.
« Quant aux principaux produits exportés en 2017, il y a l’électroménager et la téléphonie mobile qui ont rapporté 52 millions de dollars », a-t-il continué. L’exportation des produits agricoles toutes filières confondues, ont rapporté 57 millions de dollars en 2017, dont 51 millions concernent la datte, a-t-il signalé.
Enfin, Ali Bey Nasri, a estimé que l’Algérie pourrait exporter jusqu’à 3 millions des dinars de marchandises durant l’année 2018.