Selon deux études menées durant les années 1960 et 1970, les réserves que contiendrait le gisement e Gar Jbilat se situent entre 1,5 milliard de tonnes et 2 milliards de tonnes de minerai de fer.
Le nom du cabinet international qui conduira l’étude de faisabilité de l’exploitation du grand gisement de minerai de fer de Gar Jbilat (wilaya de Tindouf, Sud-ouest) sera connu avant la fin du mois d’octobre. C’est ce qu’a annoncé hier à Alger, dans une déclaration à Algérie Presse Service (APS), Ahmed Benabbas, directeur général de la Société nationale du fer et de l’acier (Feraal), créée en 2014 pour exploiter ce gisement et fruit d’un partenariat entre la société pétro-gazière publique Sonatrach, les groupes GICA (ciment), Manadjim El Djazaïr (Manal) et Sider.
Ahmed Benabbas, qui a fait cette déclaration en marge d’une conférence tenue lors du Salon international de l’industrie minière (MICA 2015), ouvert hier à Alger, a indiqué qu’une telle étude de faisabilité serait de nature à préciser, entre autres éléments, le potentiel du gisement de Gar Jbilat, ses capacités de production de minerai de fer et le coût de son exploitation
Selon deux études citées par l’APS et qui ont été menées dans les années 1960 et 1970, les réserves de ce gisement se situent entre 1,5 milliard de tonnes et 2 milliards de tonnes de minerai de fer.
L’élaboration de cette étude, a ajouté le DG de Feraal, devrait durer 9 mois : « Le début des actions sur le terrain est prévu vers la fin de l’année 2017 et le début de l’année 2018. Au cours de cette étape, il s’agira de procéder aux montages financiers nécessaires à l’exploitation du gisement minier et au lancement des premiers appels d’offres pour les travaux de réalisation ».