Le marché du poulet vivant connaît une dynamique de hausse significative après une période prolongée de prix bas. Ce jeudi 13 février, les prix du poulet vivant en gros se situent entre 270,5 DA et 290 DA le kg, tandis que sur le marché de détail, les prix oscillent entre 330 DA et 350 DA le kg. En comparaison, une semaine plus tôt, le jeudi 6 février, les tarifs étaient nettement inférieurs, se chiffrant entre 220 DA et 250 DA en gros et entre 255 DA et 270 DA en vente au détail. Cette augmentation des prix, qui suscite l’inquiétude parmi les consommateurs, redonne de l’espoir aux aviculteurs.
Selon les observations d’un opérateur du secteur, l’approche imminente du mois sacré du Ramadhan, prévu pour le 1er mars, joue un rôle déterminant dans cette envolée des prix. En effet, cette période est traditionnellement marquée par une intensification de la demande pour le poulet et d’autres produits alimentaires, ce qui exerce une pression considérable sur les prix de marché. Au cours de cette saison, les ménages se préparent à des festivités culinaires et à des repas partagés en famille, augmentant ainsi leur consommation de poulet. Une telle demande anticipée incite les fournisseurs à ajuster leurs prix à la hausse.
En outre, un autre facteur contribuant à l’augmentation des prix est le retard observé dans la livraison du poulet congelé importé du Brésil. La rupture dans l’approvisionnement, avec des milliers de tonnes de poulet congelé toujours en attente d’arrivée sur le marché, renforce la position des aviculteurs locaux. Ces derniers, face à un approvisionnement réduit, se trouvent en mesure d’augmenter leurs prix sans craindre une concurrence significative de la part des produits importés. Ce décalage entre l’offre et la demande contribue à établir une marge de profit supérieure pour les producteurs locaux, leur permettant ainsi de fixer des prix plus élevés.
Les consommateurs doivent se préparer à cette situation, qui pourrait perdurer dans les semaines à venir.