Selon lui, les accusations dont l’ETRHB fait l’objet seraient pour la plupart infondées.
Le bras de fer qui oppose le patron de l’ETRHB et le gouvernement Tebboune n’est pas près de se terminer. Ali Haddad vient d’établir des réponses détaillées aux neuf mises en demeures qu’a reçues son groupe. Ses réponses laissent croire que les griefs retenus contre lui sont infondés. En effet, dans chacune de ses réponses, le montant exact du projet, les avances effectuées par les pouvoirs publics ainsi que l’état d’avancement des travaux sont précisés.
De plus, des explications fort détaillées sont données sur les retards enregistrées là où effectivement il y a retards. Autrement dit, les accusations dont son entreprise fait l’objet seraient pour la plupart fictives. On apprend ainsi, selon une source sûre, que certains des projets concernés par les mises en demeure, « c’est le maître d’ouvrage, donc l’Etat, qui a ordonné l’arrêt des travaux ». On apprend aussi que « des projets qui ont été achevés et réceptionnés sont concernés par les mises en demeure adressées à l’ETRHB ».
Notre source indique, par ailleurs, que «dans certains autres cas, les travaux sont achevés à 70% » et que « les retards enregistrés sont dus au fait que l’Etat n’ait pas pu trouver des solutions aux oppositions citoyennes et permettre à l’ETRHB de continuer son travail ». Pas seulement. Car, ajoute notre source, contrairement à ce qui se dit, c’est Ali Haddad qui détiendrait plus de 11 milliards de créances auprès de différentes administrations étatiques.
Ces réponses, qui vont paraitre incessamment dans la presse, laissent entendre, pour peu qu’elles s’avèrent vraies, que Ali Haddad et son groupe sont victimes d’une cabale et que, comme le soulignent nombre d’observateurs, la démarche de Abdelmadjid Tebboune relève plus « d’un show médiatique » que « d’une véritable volonté d’assainissement de la sphère économique ». Attendons pour voir.