Des médias lourds, entre autres, El Bilad et Ennahar ont également attaqué Issad Rebrab.
La première fortune du pays Issad Rebarab et son groupe Cevital font objet ces derniers jours, d’une campagne menée par des pages facebook, des sites web et des médias classiques.
Le nombre de plus en plus important de participants à cette campagne laisse penser que cette dernière est orchestrée et coordonnée par une ou plusieurs parties qui veulent à tout prix nuire à l’image de l’homme et celle de son empire économique qui continuent de prospérer en Algérie et ailleurs.
Pour atteindre leur objectif, les meneurs de cette campagne qui nous rappelle celle organisée contre Mohamed Betchine conseiller de l’ex-président de la République Liamaine Zeroual en 1998 profèrent des accusations d’une gravité extrême contre le parton du Cevital.
Des accusations en tout genre
Soutien au MAK, monopole sur le sucre et l’huile, intelligence avec puissance étrangère, transfert illicite de devise, surfacturation, trafic de drogue, complicité dans les massacres de civils pendant la décennie noire, exagération des prix représentent un échantillon sur les accusations émises à l’encontre l’homme sans qu’aucune preuve ne soit avancée. Des pages sur facebook comme 1 2 3 viva l’Algérie sont allées jusqu’à sponsoriser leurs publications hostiles à Issad Rebrab. Une démarche qui renforce la thèse selon laquelle cette campagne est encadrée par des parties puissantes. Cette page qui totalise, précisons-le, 1,4 million de fans poste plusieurs publications par jour, pour dire que Rebrab est le bailleur de fonds du MAK.
La page spécialisée dans la prévention contre les accidents de la circulation en Algérie a également rejoint la longue liste des pages facebook hostiles à l’homme le plus riche du pays en lui reprochant l’enrichissement illicite.
Des médias lourds impliqués
Des médias lourds, entre autres, El Bilad et Ennahar ont également adhéré à ce lynchage médiatique. La chaine TV El Bilad à titre d’exemple, a invité l’ex-député de Bejaia Smail Mira pour s’attaquer à Ferhat Meheni et accuser sans le citer le nommément Rebrab d’être le financeur du mouvement séparatiste en Kabylie. «Un ex-responsable des finances au MAK m’a avoué qu’un homme d’affaires algérien a donné de l’argent au MAK. J’ai informé les autorités au sujet de cette affaire, mais rien n’a été fait », a-t-il dit. Le site d’information Algérie scoop , la page Ici l’Algérie et d’autres sites et pages ont aussi affiché leur hostilité au patron du Cevital.
Des influenceurs soutiennent la campagne
Des activistes connus sur les réseaux sociaux pour leur opposition à la culture et à la langue amazighes ont sauté sur l’occasion en jetant de l’huile sur le feu. A titre d’exemple, la page de Mohamed El Ouali est alliée jusqu’à accuser Issad Rebrab de complicité dans l’affaire des 7 quintaux de cocaïne saisis au port d’Oran il y a quelques jours. Pour sa part, Ahmed Bennamane a partagé sur sa page sur le réseau social facebook la vidéo dans lequel Smail Mira a fait allusion à l’implication du parti dans le financement du MAK.