L’investissement public reste indispensable à la croissance, a tenu à rappeler Abderrahmane Benkhalfa, avant d’insister sur la nécessité de parvenir à une alliance avec les acteurs au niveau du marché des secteurs public ou privé, étranger ou national soit-il.
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a estimé lundi à Alger, important d’accompagner efficacement les politiques des dépenses publiques pour une exploitation optimale des finances publiques dans la croissance économique.
Il est important de « réviser » les procédures de soutien dans le cadre de la loi de Finances complémentaire et même dans les prochaines lois de finances afin d’en faire bénéficier les opérateurs du marché et contribuer à la croissance du pays, a indiqué M. Benkhalfa lors d’une journée parlementaire sur l’investissement en Algérie à l’initiative de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Il a précisé que la politique de soutien se poursuivra mais il est impératif, a-t-il dit, de la réviser afin de lui conférer davantage d’efficacité pour consacrer enfin les prochaines années une croissance soutenue plus par le marché financier que le trésor public.
Il a souligné que la nouvelle politique de relance de la croissance reposait sur le principe de financement par les banques et institutions financières et d’investissement et prochainement par les banques des affaires.
L’investissement public reste indispensable à la croissance, a-t-il tenu à rappeler avant d’insister sur la nécessité de parvenir à une alliance avec les acteurs au niveau du marché des secteurs public ou privé, étranger ou national soit-il, a-t-il poursuivi.
D’autre part, le ministre des Finances a affirmé que durant la période 2000/2015 l’Algérie a enregistré le taux d’investissement le plus élevé dans la région soit 30% alors que celui de certains pays était de 1% et ce grâce à la politique suivie par l’Algérie.
Il a précisé que ces investissements avaient permis l’émergence de secteurs dont le bâtiment et les travaux publics à la faveur de la commande publique, soulignant que l’Etat est intervenu au niveau de deux axes à savoir l’investissement direct dans ces secteurs et celui de la demande de prestations.
Le désendettement et la disponibilité de réserves financières ont fait éviter à l’Algérie un « danger stratégique » à la faveur d’une politique de « prospective et de vigilance ».