Le code des investissements est une spécificité des pays émergents, a constaté l’ancien ministre.
Lors de son passage sur Radio M, lundi dernier, l’ancien ministre Hamid Temmar a estimé qu’il ne fallait pas avoir peur de voir l’Algérie s’endetter.
« Le crédit est un élément de la science économique. C’est ce que l’on fait de l’argent qui est déterminant et non le contraire», a-t-il expliqué ajoutant qu’un pays doit savoir mobiliser des ressources financières extérieures à des fins d’investissement.
Se défendant de faire le procès de la politique économique du pays, Temmar a appelé à libérer l’investissement et à se démarquer du schéma adopté par les pays émergents, en l’occurrence le sempiternel code des investissements.
« Les codes des investissements sont une constante dans ces pays, à telle enseigne que l’on finit par assimiler le code des investissements à la politique d’investissement. Or, le code des investissements n’est qu’un outil pour promouvoir l’investissement et particulièrement l’investissement étranger», a-t-il dit en réitérant la nécessité de réformer le cadre de l’économie nationale.
« Le tout Etat » tel est le système économique actuel, selon lui. « Il faut que l’Etat recule sur certains plans et qu’il avance sur d’autres». Une fois que l’environnement d’affaires changera en mieux, l’investissement viendra naturellement et automatiquement, a-t-il soutenu.
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