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Plusieurs laboratoires de l’est et de l’ouest du pays travaillent déjà en réseau avec la direction générale de la pêche et de l’aquaculture.
Un réseau national regroupant des laboratoires spécialisés dans les sciences de la mer et ayant pour mission la surveillance de la salubrité de l’eau et des produits de la mer sera prochainement installé, a-t-on appris samedi du Directeur général de la pêche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
La cérémonie d’installation de ce réseau est prévue en marge du 7ème Salon international de la pêche et de l’aquaculture, qui se tiendra du 9 au 12 novembre au Centre des conventions d’Oran, a indiqué, à l’APS, M. Taha Hammouche.
La direction générale de la pêche et de l’aquaculture dispose d’un laboratoire et d’un centre de recherche qui ne suffit pas pour surveiller tout le littoral, a-t-il souligné, ajoutant que les laboratoires spécialisés de plusieurs organismes comme ceux de la sûreté et de la gendarmerie nationales, des universités et des instituts feront partie de ce réseau.
Plusieurs laboratoires de l’est et de l’ouest du pays travaillent déjà en réseau avec la direction générale de la pêche et de l’aquaculture.
L’installation officielle du réseau permettra d’élargir le nombre de membres et de renforcer la collaboration avec eux, a estimé le responsable.
Le réseau centre déjà actif compte organiser, au mois d’octobre en cours, une journée d’étude pour exposer les résultats du travail effectué s’agissant de la salubrité de l’eau et des produits halieutiques de la zone centre du littoral.
« Nous allons communiquer les résultats des analyses dans la plus grande transparence », a affirmé M. Hammouche déclarant : « Il s’agit de la santé humaine, et s’il y a de la pollution, le réseau ne le cachera pas ».
Le réseau aura, par ailleurs, la mission de surveiller les projets de l’aquaculture », a aussi indiqué le DG de la pêche, ajoutant que « ce réseau est indispensable pour définir les perspectives de développement de la pêche et de la l’aquaculture ».
« On ne peut pas prétendre un développement si on ne connait pas le milieu dans lequel évolue le poisson », a-t-il conclu.