Les accusés, dont sept sont en détention et douze autres en liberté, doivent répondre des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, de passation de marchés illégaux et de corruption. Ils sont également poursuivis pour « blanchiment d’argent, dilapidation de deniers publics et surfacturation ».
Le tribunal criminel d’Alger examinera le 15 mars prochain l’affaire « Sonatrach 1 », dans laquelle sont impliqués 19 ex-responsables de la compagnie pétro-gazière publique, dont l’ancien président-directeur général, Meziane Mohamed Reda, poursuivis notamment pour des faits liés à la corruption.
Parmi les prévenus, huit directeurs exécutifs, dont le responsable du pipeline, Amar Zenasni, le directeur des activités en amont, Boumediene Belkacem, et quatre compagnies étrangères pour passation de marchés au préjudice de Sonatrach, selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2014 dont l’Agence de presse algérienne (APS) a pris connaissance.
Les prévenus, dont sept sont en détention et douze autres en liberté, doivent répondre des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, de passation de marchés illégaux et de corruption. Ils sont également poursuivis pour « blanchiment d’argent, dilapidation de deniers publics et surfacturation », selon la même source.
Selon la chambre d’accusation, des marchés de gré à gré ont été conclus au bénéfice de sociétés étrangères sans passer par le Bulletin officiel des marchés publics (BOMOP), relatif aux appels d’offres du ministère de l’Energie et de Mines. Les investigations sur l’affaire ont conclu à des appels d’offres frauduleux.
Selon la commission des offres techniques, présidée alors par Mouloud Ait El-Hocine et chargé de la rénovation du siège de Sonatrach à la rue Ghermoul, à Alger, un projet confié à une entreprise étrangère pour 64.675.000 euros, soit un montant équivalent au coût de construction d’un nouveau siège, selon la chambre d’accusation.