Algérie - L'écrivain Hamid Grine confirme sa nomination comme ministre de la Communication (mis à jour) - Maghreb Emergent

Algérie – L’écrivain Hamid Grine confirme sa nomination comme ministre de la Communication (mis à jour)

Facebook
Twitter

Le directeur de la communication de Djezzy a confirmé à Maghreb Emergent sa nomination ce poste. La désignation de Mohamed Djellab aux finances semble également confirmée. Amar Ghoul, Ramtane Lamamra, Abdelmalek Boudiaf, Abdelmadjid Tebboune et Fatma Zohra Derdouri seraient maintenus dans leurs postes actuels.

 

 

Les noms des ministres du gouvernement Sellal commencent  à tomber. L’écrivain et directeur de la communication de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy Hamid Grine a confirmé lui-même à Maghreb Emergent qu’il sera nommé ministre de la Communication. Pour le poste de ministre des Finances, la nomination de Mohamed Djellab, l’ancien ministre délégué auprès du Ministre des finances, chargé du budget, semble confirmée en remplacement de Karim Djoudi qui aurait fait valoir ses droits à la retraite pour des raisons de santé.

On parle également de l’attribution d’un second portefeuille au Mouvement populaire algérien, dont le chef, Amara Benyounes, devrait être chargé, selon Tout sur l’Algérie (TSA), du département du Commerce. Son successeur à la tête du ministère de l’Industrie serait, selon des sources concordantes, Abdeslam Bouchouareb, le directeur de la communication au sein de l’équipe de campagne électorale de Bouteflika pour la présidentielle du 17 avril 2014.

D’autres nouveaux noms circulent mais c’est celui de l’ancien secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Abdelkader Ouali, qui est évoqué avec insistance, tantôt à la tête de ce ministère, tantôt à la tête de la Jeunesse et des sports. Certaines sources parlent, elles, du maintien de Tayeb Belaiz à son poste. Les pronostics sont nombreux mais il est certain que de véritables tractations entre décideurs sont en train d’être menées pour se mettre d’accord sur le titulaire de ce portefeuille névralgique.

 

Khalida Toumi céderait le portefeuille de la culture à Nadia Cherrabi

 

D’autres nouveaux visages font leur entrée au gouvernement Sellal 2. Il s’agit de la walie d’Aïn Témouchent, Nouria Amina Zerhouni, sœur de l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Yazid Zerhouni. Elle devrait être nommée, selon des sources concordantes, ministre du Tourisme. Un autre wali s’ajouterait à la longue liste des walis devenus ministres: il s’agit de Abdelkader Kadi (Relizane), qui hériterait du portefeuille des Travaux publics.

Parmi les membres du précédent gouvernement, le ministre des Moudjahidine et celui des Affaires religieuses devraient quitter leurs postes. Ils seraient remplacés, respectivement, par Tayeb Zitouni et Mohamed Aïssa. Le portefeuille de l’Education nationale échoirait à une femme, l’universitaire Nouria Remaoun, tandis que Khalida Toumi céderait le département de la Culture à Nadia Cherrabi, réalisatrice, productrice et patronne de la société de communication Procom International. A la Solidarité nationale, il est attendu la nomination d’une autre femme, Nouria Messlem.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports serait scindé en deux. Mohamed Touhami serait maintenu à tête du département du Sport, alors que celui de la Jeunesse serait confié à l’ancien DG de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) et ambassadeur d’Algérie en Pologne, Abdekkah Khomri. Khalil Mahi, président de la commission des finances, du budget et des affaires économiques à l’Assemblée populaire nationale (APN) devrait être chargé des relations entre le gouvernement et le Parlement.

Quelques permutations devraient être opérées. Mohamed Ghazi serait affecté au ministère du Travail et de la Sécurité sociale et Abdelkader Messahel reprendrait son portefeuille celui des Affaires africaines et maghrébines. Amar Ghoul, Ramtane Lamamra, Abdelmalek Boudiaf, Abdelmadjid Tebboune, Tayeb Louh et Fatma Zohra Derdouri seraient maintenus à leurs postes actuels.

Pour rappel, le Front des forces socialistes (FFS) et le Parti des  travailleurs ont refusé d’intégrer le nouveau gouvernement Sellal, que Bouteflika veut le plus élargi possible.  

Facebook
Twitter