L’EFTG business school a organisé sa cérémonie de remise des diplômes le 25 juin, tandis qu’elle poursuit sa politique d’insertion professionnelle et de développement avec en ligne de mire la formation de ressources humaines opérationnelles en Algérie.
La cérémonie de remise des diplômes aux étudiants de l’EFTG a eu lieu jeudi à l’hôtel El Aurassi en présence-pour la 2e fois- du ministre du Commerce Amara Benyounès qui a souligné dans son discours l’importance de ressource humaine pour le développement de l’Algérie.
Devant le parterre constitué d’étudiants, de leurs parents et professeurs, sur demande de la Directrice de la l’EFTG Amina Boukal Benabdeslem, Ahmed Taleb Ibrahimi, invité d’honneur, a accepté que la promotion porte le nom de son père, Mohamed Bachir El Ibrahimi, l’un des fondateurs de l’association des Oulémas musulmans algériens.
Le thème central de la soirée était « le mérite ». Les étudiants voulaient casser l’image de « salon de l’automobile » dont on les affuble – réputation à laquelle les frais de scolarité élevés ne sont pas étrangers. Ceux d’entre eux qui travaillaient durant leurs études étaient à l’honneur. Yahi Melissa, fraîchement diplômée affirme vouloir entreprendre et créer « son propre projet ». Parlant de sa scolarité, elle affirme qu’elle n’était pas « de tout repos ». L’EFTG adopte une politique stricte en matière d’assiduité.
Esprit d’entreprise
L’esprit entrepreneurial est très encouragé à l’EFTG. Il existe même un module « création d’entreprise » en dernière année. Amor Habès, directeur général de Faderco, entreprise spécialisée en hygiène et cosmétique, s’en est fait le promoteur lors de la cérémonie. Il a exhorté les diplômés à entreprendre pour « apporter leur touche à l’épanouissement de la société ». Il a souligné que Faderco emploie environ 1 500 collaborateurs parce qu’en 1986 une « jeune pharmacienne voulait produire des cotons-tiges ».
A la sortie de l’école, nombreux sont les étudiants qui poursuivent leurs études, à l’étranger. Les destinations prisées sont la France, le Canada, ou encore le Royaume-Uni. La poursuite des études au sein du MDI, apparaît également comme une suite logique. D’autres investissent le marché de l’emploi. Ils sont notamment recrutés par des entreprises telles qu’Air Algérie, Mobilis, Ooredoo. L’école s’attache à l’insertion professionnelle des étudiants. Ces derniers, doivent effectuer des stages de longue durée au sein des entreprises conventionnées.
Expansion
L’EFGT poursuit son effort de développement. Elle dispose d’un programme de formation continue des cadres. L’école est sollicitée par des entreprises comme Batimetal, Cosider, mais aussi par la DGSN. Au demeurant, l’EFGT songe à tisser davantage de liens avec l’international. Il existe deux partenariats : l’un avec l’Institut Européen des Affaires de Paris (IEA), l’autre avec l’Institut de Commerce de Nancy (ICN). Dernier diplôme mis en place : le Bachelor en management de tourisme en partenariat avec l’école de commerce française, Sup de Co la Rochelle.
Chahinèz Koudil, responsable de la communication et des relations publiques pour le groupe, déclare : « L’EFTG veut promouvoir ce diplôme professionnalisant afin de donner les bases nécessaires du management et de gestion et pour pallier au manque flagrant des ressources humaines dans ce milieu, en Algérie ».