Les dettes susceptibles d’être rééchelonnées sont celles qui ont été contractées avant 2011 par des entreprises Ansej toujours en activité mais en proie à des difficultés.
L’État desserre l’étau sur les entreprises crées dans le cadre du dispositif Ansej. Après l’annonce par Mourad Zemali, le 22 aout dernier, l’arrêt de la procédure de saisie du matériel des entreprises Ansej défaillantes, il a été décidé, au niveau du ministère du Travail, d’étudier les dossiers des entreprises en difficultés et d’essayer de trouver un moyen de les aider à survivre en leur accordant, de concert avec les banques, la possibilité de rééchelonner leurs dettes.
« Il y a deux catégories de promoteurs ; ceux qui ont bénéficié d’un crédit avant 2011 et ceux qui ont en bénéficié après. Les premiers ont été soumis à des taux d’intérêt assez importants. Donc, il a été décidé de procéder à la bonification de ces taux d’intérêt. De plus, les entreprises en difficultés qui désirent rééchelonner leurs dettes peuvent soumettre une demande à leurs banques respectives. C’est possible, mais à condition qu’elles soient toujours en activité et qu’elles aient remboursé au moins une petite partie de leurs crédits » nous a affirmé Djamel Chaalal, chargé de communication au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
Ainsi, les jeunes investisseurs ayant bénéficié de crédit bancaire avant 2011 et qui ont des difficultés à rembourser, peuvent déposer leurs dossiers pour un rééchelonnement de leurs dettes auprès de leurs banques. Toutefois, comme le précise Djamel Chaalal, ce n’est pas le même traitement qui est réservé à tous les dossiers. « Les dossiers vont être traités au cas par cas », assure-t-il.
La même source explique par ailleurs que les entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, qui ont des difficultés à rembourser leurs dettes et qui ne sont plus en activités, quelle qu’en soit la raison, la loi leur sera appliquée dans toute sa rigueur.