C’est autour du slogan ‘’La jeunesse se mobilise pour l’émergence économique Algérienne ‘’ que la section jeune du FCE a organisé sa première manifestation. Donner l’exemple à travers des entrepreneurs Algériens, nonobstant les multiples obstacles. Répartie en trois panels, la rencontre a été l’occasion de mettre la lumière sur l’entreprenariat social.
Enthousiaste ! C’était l’ambiance qui régnait, ce mercredi dans la salle El Qanadil de l’hôtel El Aurassi (Alger) à l’occasion de la première manifestation de Jil’FCE, la nouvelle section du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE) dédiée aux jeunes entrepreneurs Algériens des moins de 40 ans.
Le mot d’ouverture du jeune président Toufik Lerari -malgré que politisé- envoyait des messages positifs quant aux perspectives d’avenir que les jeunes de ce pays ont le droit de prendre. ‘’Il ne faut pas faire partie des gens qui ne voient que du négatif ‘’ a martelé Toufik Lerari, tout en appelant ‘’à se mobiliser et entreprendre collectivement ‘’ avant d’ajouter que ‘’le statuquo n’est pas de notre âge!‘’
La rencontre a tenue promesse. Malgré un léger retard d’ouverture des portes, l’initiative Ranahna a fait un succès quant au nombre important des participants venus écouter les témoignages des panélistes. Ces derniers, en effet, n’ont pas été uniquement les élites de l’entreprenariat algérien. Plusieurs nouveaux entrepreneurs -femmes et hommes- qui ont décidé d’entreprendre afin de concrétiser une aspiration ou une ambition, et qui ont ainsi emprunté de différents itinéraires entrepreneurials.
Différente des précédentes manifestations organisées par le Forum des Chefs d’entreprises, la section Jil’FCE, dotée récemment d’un fond qui dépasse actuellement 2 milliard de dinars, a voulu valoriser ‘’l’audace des jeunes entrepreneurs algériens ‘’ par la mise en avant de véritables exemples d’entrepreneurs dans l’économique, et notamment en entrepreneuriat culturel et l’entrepreneuriat citoyen.
L’entrepreneuriat social à l’honneur lors de la rencontre #RANAHNA
Tout en reconnaissant la persistance des nombreuses entraves à l’entreprenariat en Algérie, les débats ont mis l’accent sur la volonté et l’audace des jeunes entrepreneurs Algériens.
Après un premier panel sur l’entreprenariat économique, animé par des intervenants tels que Mourad Mechti, Manager du site de vente Guiddini.com, ainsi que M. Sahraoui fondateur de Clinica Group, les deux autres panels concernaient l’entreprenariat social (culturel et citoyen).
En culturel, les débats ont été animés par Hania Zazoua créatrice de BROKK’ART, et Samir Merabet, Manager de Vivalor et, membre par ailleurs du groupe musical EL DEY, ainsi que l’actrice Adila Bendmirad. Les trois intervenants ont notamment souligné la sous-estimation du domaine culturel dans les politiques publiques et le manque en infrastructures et en logistique ‘’pour les esprits créateurs‘’. Après s’etre indigné du fait que ‘’le cinema algérien est plus connu à l’étranger que par les Algériens ‘’, l’actrice Adila a lancé un appel aux chefs d’entreprises présents dans la salle : ‘’soutenir une œuvre d’art déduit une partie de l’impôt pour les entreprises ‘’. Les médias sont également un acteur incontournable pour la promotion des jeunes musiciens et des œuvres musical.