Avec un investissement de 10,6 milliards de dinars, soit près de 85 millions d’euros, l’usine Sanofi de Sidi Abdallah dans la daïra de Zeralda à l’ouest d’Alger enregistre un taux d’avancement des gros œuvres à 90%.
Haissam Chraiteh, président-directeur général de Sanofi Algérie, a expliqué samedi sur site que le projet industriel de Sidi Abdallah est le plus important complexe de production de médicaments de Sanofi en Afrique et au Moyen-Orient.
Avec un une capacité de production et de distribution de 100 millions d’unités par an, il est prévu qu’à terme, 80% des volumes distribués par l’entreprise en Algérie seront produits localement (principalement des formes sèches et liquides). L’usine Sanofi de Sidi Abdallah entrera en production début 2018 avec la création d’environ 130 nouveaux emplois directs. L’usine est implantée sur un terrain de 6,6 hectares au sein du pôle pharmaceutique et biotechnologique de la ville nouvelle de Sidi Abdallah et sa capacité de stockage est prévue pour la distribution de 20.000 palettes, avec 6 quais d’expéditions pour 240 spécialités pharmaceutiques différentes gérées. Sanofi couronne ainsi en Algérie une présence industrielle de plus de 25 ans : la première usine ayant été lancée en 1991. Cela fait d’elle un acteur industriel de premier plan avec près de 50% des 150 produits et vaccins mis à disposition par Sanofi qui sont produits sur le territoire national.
La plus importante filiale en Afrique
Deux usines de production, une située à Oued Smar spécialisée dans les formes sèches, et une autre à Aïn Bénian spécialisée dans les formes liquides sont déjà en activité avec respectivement 190 et 90 emplois. Sanofi Algérie est ainsi la plus importante filiale de Sanofi sur le continent africain. Sanofi se distingue aussi par sa clinique mobile qui est un projet qui l’a réuni avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. La clinique mobile est une plateforme mobile médicalisée et équipée pouvant accueillir des patients hypertendus ou diabétiques dans le but du dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète et de leurs complications vasculaires et cardiologiques. Les patients atteints par ces pathologies pourraient, selon les cas, bénéficier d’une consultation de médecine générale, d’un bilan biologique, d’une consultation spécialisée, d’ophtalmologie ou de cardiologie, selon les explications fournies par l’entreprise.
Une fois diagnostiqués, les patients vont être pris en charge dans un centre de soins par des équipes pluridisciplinaires formées, composées de généralistes, spécialistes, et éducateurs de santé. Cette clinique mobile se déplace, selon les priorités fixées par le ministère de la santé, dans les différentes wilayas.