Les chiffres de l’Autorité de régulation des hydrocarbures montrent pour 2017 une légère baisse de 1,7% de la consommation globale des carburants ainsi qu’une importante augmentation de leurs importations malgré la baisse des volumes importés.
La consommation du GPL (gaz de pétrole liquéfié) a augmenté de près de 30% en 2017, indiquent les données de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) rapportées par l’agence Algérie Presse Service (APS). Elle a atteint 456.978 tonnes, contre 351.571 tonnes en 2016.
La loi de finances pour 2017, pour rappel, n’a pas augmenté le prix de ce carburant, resté à 9 dinars/litre.
L’augmentation des prix de deux autres carburants, selon l’ARH, n’a pas empêché la croissance de leur consommation en 2017. Il s’agit de l’essence normale et de l’essence sans plomb : le pompage du premier a atteint 1,18 million detonnes, contre 1,16 million en 2016 (+1,8%), celui du second 1,43 million de tonnes en 2017, contre 1,36 million en 2016 (+5,4%).
Le prix de l’essence normale a augmenté, en application de la loi de finances pour 2017, à 32,69 DA/litre tandis que celui de l’essence sans plomb a augmenté à 35,33 DA/litre.
Baisse de la consommation globale de carburants
La consommation de l’essence super, quant à elle, a beaucoup baissé, de 12,4%%, enregistrant 1,53 millions de tonnes en 2017, contre 1,75 millions en 2016. Le prix de ce carburant a été augmenté à 35,72 DA/litre en application de la loi de finances pour 2017.
La consommation du gas-oil a également reculé, quoi que dans des proportions moins considérables, seulement 2,3%, s’établissant à 10,08 millions de tonnes, contre 10,32 millions en 2016. Le prix du gas-oil a augmenté l’année dernière à 20,42 DA/litre.
Les chiffres de L’ARH montrent pour 2017, une légère baisse (-1,7%) de la consommation globale des carburants, avec 14,68 millions de tonnes contre 14,94 en 2016. Ils indiquent aussi une importante augmentation de leurs importations: celle-ci est passée de 1,35 milliard de dollars à près de 1,6 milliard de dollars en 2017, et ce malgré la baisse des volumes importés de ,306 millions de tonnes à 2,96 millions.