La facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 2% au cours de l’année 2016 par rapport à 2015 en dépit de la baisse des quantités importées, a appris l’APS auprès des Douanes.
La valeur des importations de ces produits a grimpé à 2,02 milliards de dollars (USD) en 2016 contre 1,97 milliard USD en 2015 (+2,4%), précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS). Par contre, les quantités importées ont reculé à 23.614,2 tonnes (t) en 2016 contre 26.915,7 t (+12,26%). Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain s’est chiffrée à 1,9 milliard USD contre 1,87 milliard USD (+1,52%), tandis que les quantités importées ont baissé à 21.083,1 t contre 24.561,2 t (-14,1%).
Ce sont surtout les médicaments à usage vétérinaire qui ont vu la facture d’importation monter en flèche à 35,17 millions USD contre 29,53 millions USD (+19,1%) malgré une diminution des quantités importées à 661,5 t contre 681,02 t (-2,85%). Pour les importations des produits parapharmaceutiques (pansements adhésifs, gazes, réactifs…), elles ont augmenté à 81,38 millions USD (1.869,5 t) contre 68,67 millions USD (1.673,5 t), soit une hausse de 18,52% en valeur et de 11,71% en volume.
Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 avait fixé la liste des produits pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation.
Il s’agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirops. S’y ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation telles les seringues, compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse.