Le mouvement de grève qui a duré treize jours a été mené par des employés recrutés dans le cadre des contrats de travail aidés (CTA).
L’arrêt des activités de production et la grève de 13 jours des travailleurs du Complexe sidérurgique Sider El Hadjar d’Annaba, recrutés dans le cadre des contrats de travail aidés (CTA), a causé à l’imposante unité de production un préjudice de 10 millions de dinars par jour, a-t-on indiqué dans un communiqué émanant de la direction de cette entreprise.
Selon le document dont l’APS détient une copie, le conflit a été résolu et l’activité de production a repris vendredi soir après une séance de dialogue présidée, à Sider El Hadjar, par le président directeur général (PDG) du groupe public algérien Imetal de production sidérurgique et de transformation, Tarek Boussalama, en présence du PDG du groupe industriel Sider, Lakhdar Ouchiche, le PDG de Sider El Hadjar, Chemseddine Matallah, et du secrétaire général du syndicat du complexe, Riadh Djemaî, en plus d’un représentant de l’Inspection du travail.
L’importance de la stabilité pour préserver le Complexe Sider El Hadjar, pour lequel des moyens financiers « conséquents » ont été mobilisés par l’Etat pour pérenniser et développer son activité, a été soulignée au cours de cette séance de dialogue qui s’est soldée par la résolution du conflit, selon le directeur de communication du complexe, Hichem Bamoune, qui indique que la préservation du complexe et la promotion de son activité « sont tributaires de la stabilité et des compétences des cadres dirigeants ».
Il a été convenu également d’accorder aux 120 travailleurs en CTA des contrats de travail déterminés (CDD), d’une année sur deux phases selon l’ancienneté, selon le communiqué qui précise que 50 travailleurs bénéficieront de contrats de travail d’une année dès janvier 2019 et 70 autres pourront bénéficier des mêmes contrats de travail à partir du mois de mai 2019.
Ces CDD permettront à ces travailleurs de bénéficier de la grille des salaires en vigueur par le complexe Sider El Hadjar au titre de l’année 2018 et des indemnités applicables dans le cadre de la convention collective, souligne-t-on.
L’accord a prévu, selon le communiqué, le retrait des poursuites judiciaires concernant certains travailleurs concernés par ce mouvement de protestation.
Pour rappel, le Complexe Sider El Hadjar emploie 4.500 travailleurs.