Les avantages à l’investissement seront accordés par la loi, et l’ANDI se chargera d’en faciliter la mise en œuvre et d’aider les opérateurs, c’est ce que prévoit le nouveau code des investissements.
Le nouveau code des investissements, en cours d’élaboration, prévoit un changement radical dans le fonctionnement de l’ANDI afin de permettre à l’agence de se consacrer uniquement à son rôle de facilitateur, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb. Le nouveau texte prévoit en effet de supprimer les prérogatives de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) d’octroyer des avantages à l’investissement pour se consacrer uniquement à son rôle de facilitateur, a précisé le ministre à l’issue de la tripartite gouvernement-UGTA-patronat.
« Les avantages seront accordés par la loi et non pas par l’Agence de développement des investissements », a ajouté le ministre qui a expliqué que l’octroi de ces incitations se fera systématiquement au cours de l’inscription au registre du commerce et lors de la création de la société. « Le travail de l’ANDI consistera à attirer l’investisseur, l’aider à créer son entreprise et à intégrer le marché », a-t-il encore expliqué.
Les « points noirs » retirés
Selon M. Bouchouareb, tous « les points noirs » qui alourdissaient l’actuel code des investissements ont été retirés. « Nous aurons un code très fluide qui accompagne l’investissement », a-t-il promis. Le ministre a fait savoir, en outre, que le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a confié à son département l’opération de révision des salaires des managers des entreprises publiques et ce dans le cadre de l’amélioration de la gestion du secteur public marchand.
La nouvelle grille des salaires en question comprendra une rémunération fixe et une autre variable, calculée en fonction des résultats de performances réalisés par ces dirigeants. M. Bouchouareb, a par ailleurs, annoncé que l’inauguration officielle de l’usine de construction de véhicules Renault se fera le 10 novembre prochain. « La décision a été prise par les deux parties pour que l’inauguration ait lieu le 10 novembre en marge de la réunion du haut comité algéro-français », a-t-il avancé.