La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman-Houda Faraoun veut accélérer rythme de déploiement de la 3G en Algérie. Elle a instruit l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) d’examiner cette éventualité.
« Nous avons demandé à l’ARPT d’examiner l’éventualité d’une accélération du rythme de déploiement de la 3G en Algérie, du moment qu’une grande partie de ce déploiement a déjà été réalisée », a indiqué la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman-Houda Faraoun, dans un entretien à l’APS. « L’ARPT a, dans ce sens, émis un avis favorable », a-t-elle précisé, soulignant que la balle est désormais dans le camp des opérateurs, lesquels sont appelés à se mettre au diapason de cette nouvelle technologie. Le cahier des charges exige des trois opérateurs de la téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) de couvrir la totalité du territoire national dans un délai de 7 ans à partir de l’attribution définitive des licences 3G en décembre 2013.
Un cahier des charges non respecté
Mais, la ministre ne semble pas satisfaite du travail des opérateurs après 18 mois de la mise en œuvre de la 3G. Elle reproche notamment aux trois opérateurs de téléphonie mobile de ne pas avoir respecté en totalité le cahier des charges relatif à la couverture 3G. Notamment dans l’aspect lié à la couverture du territoire national. « Un opérateur mobile quel qu’il soit — Mobilis, Djezzy ou Ooredoo, en fait les opérateurs de droit national — a un cahier des charges pour la 3G qui n’est pas encore totalement honoré, puisqu’ils (les opérateurs, Ndr) n’ont pas encore couvert tout le territoire national », avait-elle relevé dans un récent entretien accordé au Soir d’Algérie. Selon elle, s’ils démarrent la 4G, cela va épuiser leurs ressources, sans compter que l’on n’est pas encore arrivé à un nombre d’abonnés en vitesse de croisière. « Partant, je vois mal un citoyen, réticent à opter pour la 3G, s’engager sur la 4G », avait souligné la ministre, mettant en exergue l’urgence que l’Algérie acquière les nouvelles technologies, à l’instar des pays développés même si cela un « a un coût ».