La mise en place du registre de commerce électronique en Algérie marque le pas. Le centre national du registre de commerce (CNRC), a certes mis en place une application pour la production de toutes les informations sur le registre de commerce, mais l’étape finale de la certification et le paiement électroniques butent sur des problèmes techniques.
»Tant qu’on ne peut le faire, on ne peut aller vers le registre de commerce électrinique, même si on déjà les infrastructures », reconnaît ce lundi le directeur du CNRC Said Benmerad. Il y a deux handicaps majeurs pour la signature électronique et le paiement électronique, dont une autorité qui soit habilitée pour la certifiction de cette signature, explique t-il à la radio chaîne 3. Sur le rapport négatif de »Doing business » sur le climat des affaires en Algérie, il a assuré que la délivrance des registres de commerce est une affaure de queleus heures dans les villes de l’intérieur du pays, et moins d’une journée à Alger, où » »il y a une forte pression » sur nos bureaux, a-t-il dit, précisant que la délivrance de ce doculment se faut sur la base de pièces allégées au maximum. Il a par ailleurs indiqué que le CNRC compte 1,8 million de commerçants, la plupart répartis dans les grandes villes du nord du pays. Le centre compte également 42.000 registres de commerce d’importateurs et d’exportateurs, et un nouveau décret datant de septembre dernier »va nous obliger à réimmatriculer pour séparer l’importateur de l’exportateur », souligne M. Benmerad, qui précise que »tout le monde n’active pas dans cette activité », avant de préciser qu’on »ne renouvelle plus le RC des importateurs ».