Modifiant celui d’avril 2010, le nouvel arrêté précise que tout armateur retenu pour participer à la campagne de pêche au thon rouge doit déposer auprès de l’administration chargée des pêches territorialement compétente, le procès-verbal de visite d’inspection avec avis favorable, et ce, au plus tard le 30 avril de chaque année.
L’activité de la pêche au thon rouge par les navires battant pavillon national, exerçant dans les eaux sous juridiction nationale, a été recadrée par un arrêté ministériel publié au journal officiel no 14.
Ce texte intervient suite à la dernière augmentation de la quote-part de l’Algérie dans la pêche de ce thonidé dans le cadre du nouveau Total mondial des captures admissible (TAC).
Modifiant celui d’avril 2010, le nouvel arrêté précise que tout armateur retenu pour participer à la campagne de pêche au thon rouge doit déposer auprès de l’administration chargée des pêches territorialement compétente, le procès-verbal de visite d’inspection avec avis favorable, et ce, au plus tard le 30 avril de chaque année.
Il doit aussi déposer auprès de cette même structure administrative la quittance justifiant d’un paiement de la redevance au plus tard la 15 mai de chaque année.
Le texte stipule que la répartition des quotas par navire est effectuée dans le respect du quota alloué à l’Algérie par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) et sur la base de ses recommandations scientifiques.
Le quota alloué pour chaque navire retenu pour participer à la campagne de pêche est calculé en fonction de sa longueur et de son tonnage, est-il précisé.
A rappeler que le quota de l’Algérie de thon rouge, dont la pêche est réservée exclusivement aux armateurs nationaux depuis 2010, avait été relevé à 370 tonnes (t) pour la campagne de pêche de 2015 lors de la dernière réunion extraordinaire de la Cicta, tenue en novembre dernier à Gênes (Italie).
La quote-part revenant à l’Algérie sera augmentée graduellement pour atteindre un volume de pêche de thon rouge de 460 t en 2016 et de 543 t en 2017, contre 243 t en 2014, alors que son quota d’avant 2010 était de 680 t.
Le nouveau Total mondial des captures admissible (TAC) a été relevé, en novembre dernier, de 20% par an pendant trois ans dans l’Atlantique Est et en Méditerranée pour les pays membres.
Fixée à 13.500 t pour 2014, l’autorisation de la Cicta passera à 16.142 t en 2015 et 19.296 t en 2016 pour ces pays.
Le quota pour 2017, établi pour l’instant à 23.155 t pour les pays membres, sera réexaminé sur la base d’une réévaluation du stock prévue en 2016, pour des raisons liées au rétablissement des stocks du thon rouge.
Victime de la surpêche dans les années 1990-2000, le thon rouge a été sauvé par l’établissement, en 2007, d’un quota et de mesures de régulation draconiennes (réduction des flottilles, contrôles…).