Actuellement, 317 centres de dialyse dont 139 privés sont disponibles en Algérie pour plus de 23000 malades subissant l’hémodialyse en centre et 800 sous dialyse péritonéale.
Le diabète et l’hypertension sont deux maladies graves qui causent des dommages au rein conduisant à l’insuffisance rénale, a indiqué samedi à Alger Mohamed Boukhours, porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR).
La prévention notamment dans le milieu scolaire est un bon moyen de limiter les infections atteignant le rein, a souligné Boukhours qui a mis en garde, lors du Forum de la santé, contre les effets de l’hémodialyse qui peut avoir de nombreuses conséquences néfastes.
Néanmoins, des traitements existent et en plus de l’hémodialyse en centre, il y a aussi la greffe rénale qui peut s’avérer un traitement choisi même s’il est coûteux à cause du prix des appareils et lourd car nécessitant quatre heures par séance.
Quelquefois, les médecins sont contraints d’utiliser le cathéter et la fistule pour sauver des malades qui arrivent à l’hôpital dans un état grave et risquant la mort. Des souffrances sont aussi causées par la dialyse car certains malades passent trente ans dans des salles de soins et perdant ainsi le capital pour ne plus pouvoir plus être dialysés.
La dialyse péritonéale est un autre traitement appliqué en lieu et place des autres méthodes de dialyse et qui peut s’effectuer à domicile du patient dans une chambre stabilisée. Chaque trimestre, le patient reçoit des stocks de plusieurs kilos de poches nécessaires aux soins. Le porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux se désole que ces maladies ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale.
Actuellement, 317 centres de dialyse dont 139 privés sont disponibles en Algérie pour plus de 23000 malades subissant l’hémodialyse en centre et 800 sous dialyse péritonéale. L’Algérie a commencé à former des néphrologues et à importer des générateurs au début des années 1980 lorsqu’il n’y avait encore que 100 malades.
Or, M. Boukours insiste sur la prévention afin de réduire ce nombre et une implication plus grande du ministère de la Santé. Environ, un montant de 10000 DA par jour est nécessaire pour couvrir le coût de la prise en charge de la maladie (traitement, transport, médicaments). M. Boukours constate que dans chaque quartier des grandes villes, il y a un ou plusieurs centres d’hémodialyse ce qui témoigne de la gravité de la maladie.
Le cas est encore plus grave lorsqu’il s’agit d’enfants qui souffrent de douleurs qui ne disposent pas de pommade anesthésiante comme aux hôpitaux de Beni Messous et d’Hussein Dey à côté de l‘absence de l’hémodialyse pédiatrique, regrette le conférencier. Ce dernier a souligné que le rein remplit trois fonctions en régulant la quantité d’eau dans l’organisme, élimine les déchets et produit des hormones de croissance et les globules rouges remplacées par du sang synthétique.