Au sujet du blocage du site d’information TSA sur les réseaux d’Algérie Télécom et Mobilis, le ministre a nié que son département soit lié à ce blocage que la direction du journal assimile « acte de censure non assumé ».
Lors de son intervention au Forum El Moudjahid ce dimanche à l’occasion de la journée nationale de la presse, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a déclaré que la préparation d’un cadre réglementaire spécifique à la presse électronique, sera une prérogative de l’Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE). Cette autorité de régulation sera mise en place avant la fin de l’année en cours, a rappelé le ministre.
Interrogé sur le fait que le plan d’action du Gouvernement ne mentionne pas de façon claire la presse électronique, M. Kaouane qui a souligné lors de sa visite de travail samedi à Tizi-Ouzou que « l’avenir est aux médias électroniques », a botté en touche.
Au sujet du blocage du site d’information TSA sur les réseaux d’Algérie Télécom et Mobilis, le ministre a nié que son département soit lié à ce blocage que la direction du journal assimile « acte de censure non assumé ».
A ce sujet, M. Kaouane a déclaré que son département « n’a exercé aucune censure » sur aucun média y compris publics. Il a accusé des annonceurs privés notamment des « opérateurs téléphoniques et constructeurs automobiles d’avoir poussé des médias à s’autocensurer ».
A une question sur un éventuel changement dans la distribution de la publicité publique aux médias, le ministre a souligné que « cette publicité gérée par l’ANEP ne représente que 20% et le reste des 80% sont issus de la publicité privée ». Et d’expliquer que « la baisse des subventions publicitaires est causée par la redirection des annonceurs vers l’affichage externe ».