Le directeur général a indiqué qu’il n’existe aucun cadre réglementaire favorable à la finance islamique ajoutant qu’il n’y a pas, non plus, un texte juridique qui l’interdit.
La stagnation du marché algérien des assurances durant l’année écoulée a affecté la compagnie Salama Assurance qui a enregistré un chiffre d’affaires estimé à 4,7 milliards de dinars en 2017, soit une baisse de 4 %.
Le directeur général de la compagnie, Mohamed Benarbia qui animait une conférence aujourd’hui, a indiqué que l’année écoulée a été très difficile pour le pays. Il citera, entre autres, la hausse de l’inflation, la baisse des importations et la baisse des investissements.
M. Benarbia a souligné que le volume des sinistres déclarés, l’année passé, était de 3,4 milliards de dinars soit une baisse de 8% par rapport à l’année écoulée. Pour les sinistres réglés, ils ont atteint les 2,2 milliards de dinars en 2017. Le même responsable dira également que les dettes techniques de sa compagnie sont estimées à 4,6 milliards de dinars soit une hausse de 7% par rapport à l’année écoulée. Quant aux investissements financiers, ils ont atteint les 5,2 milliards DA, contre 4,3 milliards DA en 2016, soit +20%. Les revenus sur investissements financiers ont atteint les 214 millions de DA avec un taux de rendement global moyen de 4,10%.
Salama compte également investir dans l’assurance agricole. « Nous sommes la seule compagnie d’assurance qui peut concurrencer la CNMA selon les règles Takaful, avec un chiffre de 8 millions de dinars enregistré en 2017 », estime le DG de Salama avant d’ajouter que sa compagnie projette de doubler ou tripler ce chiffre durant l’exercice de l’année en cours.
Le directeur général de Salama Assurance a indiqué qu’actuellement, il n’y a aucun cadre réglementaire favorable à la finance islamique, par contre, il n’y a aucun texte juridique qui empêche le financement de ce système.