Après les étudiants, les avocats, les artistes et les journalistes, le tour vient aux enseignants universitaires de s’impliquer dans le mouvement populaire contre le 5è mandat et demandant un changement politique dans le pays.
En effet, le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), a lancé vendredi, un appel à tous les enseignants universitaires à travers le pays pour tenir des rassemblements mardi prochain, à l’intérieur de tous les établissements universitaires.
Dans son communiqué, le Cnes apporte son soutien aux revendications exprimées par la rue ces dernières semaines et annonce son adhésion à ce mouvement populaire.
Pour le Cnes, ce qui se passe ces jours-ci, est le résultat logique du mépris et la répression des libertés par le pouvoir. « Ce mouvement populaire est un résultat naturel de la politique archaïque du pouvoir en place. Des pratiques qui portent atteinte à la paix social et à la démocratie », indique la même source.
Comme solution de sortie de crise, le Conseil national des enseignants du supérieur préconise le report des élections présidentielles et la convocation d’une conférence nationale qui aura en charge la gestion de la phase de la transition. Une conférence qui doit, selon le Cnes, regrouper toutes les sensibilités politiques et sociales du pays.
Le syndicat estime que le maintien de la date des élections présidentielles pourrait avoir de graves conséquences incertaines sur l’avenir de l’Algérie.
Notons que le Cnes est signataire de l’appel lancé jeudi, par l’intersyndicale. Un appel qui appuie la marche du vendredi 1er mars.