Algérie-Le crédit à la consommation ne sera effectif qu’au mois de septembre (responsable) - Maghreb Emergent

Algérie-Le crédit à la consommation ne sera effectif qu’au mois de septembre (responsable)

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Très attendu par les ménages, le crédit à la consommation a été relancé en 2014, après plusieurs années de suspension, pour accompagner la politique gouvernementale tournée vers la promotion de la production locale, notamment la production de l’usine Renault de Oued Tlélat (Oran), inaugurée au mois de novembre dernier.

 

 

Le lancement effectif du crédit à la consommation ne sera lancé qu’à partir du mois de septembre prochain. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi le président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar. S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, M. Djebbar a conditionné le lancement du Crédit à la consommation par la mise en place d’une Centrale de risques qui, elle, ne sera opérations que « vers le mois de septembre » prochain.

Très attendu par les ménages, le crédit à la consommation a été relancé en 2014, après six années de suspension, pour accompagner la politique gouvernementale tournée vers la promotion de la production locale, notamment la production de l’usine Renault de Oued Tlélat (Oran), inaugurée au mois de novembre dernier.

Le décret exécutif définissant les conditions et modalités d’octroi du crédit à la consommation aux ménages a été publié cette semaine dans le Journal officiel n°24. Ce décret concerne les biens  fabriqués par des entreprises exerçant une activité de production ou de service sur le territoire national et qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers. Elles doivent être, précise le texte, en règle avec les impôts et les organismes de sécurité sociale, doivent être bancarisées et vendre avec factures.

Eviter le surendettement

Le montant mensuel global de remboursement du crédit, contracté par l’emprunteur, ne peut en aucun cas dépasser 30% des revenus mensuels nets régulièrement perçus, afin d’éviter le surendettement. La durée des crédits accordés aux particuliers est supérieure à trois (3) mois et n’excédant pas les soixante (60) mois.

Le taux d’intégration des biens qui pourront être acquis grâce à un crédit à la consommation n’est pas encore défini. Il doit être fixé par arrêté ministériel. Le taux d’intérêt qui sera appliqué par les banques n’est pas fixé. Il devrait se situer entre 6 à 7% du montant du crédit, selon le président de l’ABEF. A rappeler que le gouvernement a donné une liberté aux banques concernant l’octroi de ce crédit. Un responsable du ministère du Commerce souligné il y a un mois que les taux d’intérêt seront fixés par les banques selon la réglementation en vigueur. « Ce sont des crédits libres. Par conséquent, ils ne bénéficieront pas d’une bonification particulière de l’Etat », avait-il précisé.

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