Les dotations des sponsors ont été énormément réduites par rapport aux années précédentes, selon la commissaire du salon.
La 10ème édition du salon international de la bande dessinée (FIBDA) s’ouvrira demain mardi à l’Esplanade Riadh Elfath, à Alger. Un festival qui subit les effets d’une restriction budgétaire sévère, ce qui a poussé les organisateurs à augmenter les tarifs de sa billetterie à 300 DA la journée, alors qu’il a été limité au prix symbolique de 100 DA en 2016.
La diversification des activités et la richesse de ses programmes ont fait augmenter le coût de son organisation, selon la commissaire du festival, Dalila Nadjem. D’après elle, « l’objectif du festival est d’atteindre son autonomie budgétaire vis-à-vis du ministère de la culture ». Malgré le fait que certaines activités du festival soient sponsorisées par la délégation de l’Union européenne en Algérie, l’Institut français d’Alger, le festival voit ses ressources diminuer par rapport aux années précédentes.
A propos de l’autonomie financière du festival, la commissaire a souligné que « c’est un objectif difficile à atteindre dans les conditions actuelles. D’ailleurs, les dotations des sponsors ont été énormément réduites par rapport aux années précédentes ».
Le commissariat du FIBDA a établi une grille tarifaire selon les âges et le nombre d’accès. 300 DA de frais d’accès pour un adulte et 150 DA pour un enfant de moins 12 ans. Ainsi, pour un accès d’une semaine, le tarif est fixé à 600 DA pour un adulte et 400 DA pour un enfant. Une formule week-end fixe les tarifs à 450 DA pour l’adulte et 250 DA pour l’enfant de moins de 12 ans.