Le futur grand port commercial du centre de l’Algérie sera implanté près de la ville de Cherchell pour accueillir des navires de gros tonnage.
Le mystère, et tout autant les interrogations des experts martimes ont été levés mercredi sur le lieu de l’implantation du futur grand port commercial du centre du pays, qui doit prendre en charge le gros du trafic maritime, jusque là assuré par les ports espagnols de Valence et Algésiras notamment. Ce sera El Hamdania, près de la ville de Cherchell, dans la wilaya de Tipasa, annoncé à la radio chaine 3 Mohamed El Boushaki, directeur de la marine marchande et des ports au ministère des transports. Il a indiqué que le dossier de ce projet »a été transféré au ministère des travaux publics, chargé de sa réalisation, ainsi que de trouver les fonds pour sa construction.
La capcité globale de ce port, qui devrait avoir un grand tirant d’eau, sera de six millions de boites (conteneurs), et soulagera une grande partie du trafic maritime assuré jusque là par le port d’Alger. La durée des travaux sera de sept ans, alors que le financement de ce projet devrait être monté par le Fonds National d’Investissement (FNI), selon M. Boushaki. Sur ses caractéristiques techniques, ce port aura près de 3.300 mètres linéaires de quais et s’étalera sur 2.000 hectares.
Dans la foulée de l’annonce de la localisation de ce futur grand port commercial dans la région imémdiate d’Alger, ce sont les ports commerciaux de Tenes (wilaya de Chelf) et de Dellys (wilaya de Boumerdes), qui sont plus ou moins sanctionnés. Des responsables de l’Entreprise portuaire de Tenes (EPT) avaient récemment indiqué à ME que l’implantation de ce projet à Tenes est de nature à créer une formidable croissance économique dans cette région, en particulier dans les métiers de la mer.
Le lancement des travaux de réalisation du grand port commercial du centre de l’Algérie dépend cependant de la validation du gouvernement et de la disponibilité des sources de financement, même si »ce projet sera maintenu, malgré la crise », selon M. Boushaki. Il a par ailleurs assuré que seulement 2% des marchandises algériennes sont transportés par la flotte de la CNAN, le reste, soit 98% du transport de marchandises pour l’Algérie est assuré par des pavillons étrangers. L’ardoise est de 4 milliards de dollars pour l’Algérie.