Algérie - Le général Benhadid a été condamné à 1 an de prison avec sursis et à 20.000 DA d’amende - Maghreb Emergent

Algérie – Le général Benhadid a été condamné à 1 an de prison avec sursis et à 20.000 DA d’amende

Général Benhadid
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Le général à la retraite Hocine Benhadid a été arrêté par la Gendarmerie nationale le 30 septembre 2015 et mis sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, suite à deux entretiens qu’il avait accordés, l’un à Radio M, la web radio de Maghreb Emergent, et l’autre à la chaîne de télévision privée El Magharibia. Il a été accusé d’outrage à l’institution militaire. Le 12 juillet 2016, il a été remis en liberté après plus de neuf mois de détention pour raisons de santé.

 

 

La justice a prononcé son verdict dans le procès du général à la retraite Hocine Benhadid ce jeudi 22 mars matin : il a été condamné à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars d’amende par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

L’avocat du général à la retraite Hocine Benhadid Benhadid, Me Bachir Mecheri, a déclaré à Maghreb qu’il sera fait appel de ce verdict cette semaine et que la défense rejettera l’accusation telle qu’elle est ». Et d’ajouter : « C’est une violation de la loi, notamment lorsqu’on constate l’absence d’une plainte préalable pour outrage, comme le stipulent les articles 144 et 146 du Code pénal».

Rappelons que le général à la retraite Hocine Benhadid a été arrêté par la Gendarmerie nationale le 30 septembre 2015 et mis sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach, suite à deux entretiens qu’il avait accordés, l’un à Radio M, la web radio de Maghreb Emergent, et à la chaîne de télévision privée El Magharibia. Le 12 juillet 2016, il a été remis en liberté après plus de neuf mois de détention pour raisons de santé.

Après moult reports, le procès s’est tenu jeudi 8 mars passé. Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a requis une peine d’un an de prison ferme à l’encontre du général Benhadid. Ce dernier avait maintenu ses déclarations devant le juge d’instruction à savoir qu’il avait critiqué la gestion du chef d’état-major de l’armée mais n’avait à aucun moment outragé l’institution que ce dernier dirigeait.

 

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