Les usines de montage de véhicules qui prolifèrent vont devoir penser à exporter le tiers de leur production, selon le Premier ministre.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé samedi à El Oued qu’une nouvelle mesure sera prochainement appliquée obligeant les constructeurs automobile à exporter le tiers de leur production au bout de quatre années d’exercice ».
Sellal dont les propos ont été rapportés par l’APS a assuré que l’Algérie « suivait un modèle économique clair qui ne cesse de se développer ».
Le Premier ministre qui s’exprimait au sujet de la polémique suscitée par les photos partagées sur Facebook montrant des véhicules totalement assemblés (hormis les roues) destinés à l’usine de Tahkout à Tiaret, a estimé que cette usine « respectait le cahier des charges ».
« La commission d’enquête dépêchée récemment à l’usine de fabrication de véhicules de marque Hyundai (Tiaret) de Tahkout a confirmé que celle-ci respectait le cahier des charges relatif à l’investissement dans ce domaine », a indiqué M. Sellal dans une allocution lors d’une réunion avec les représentants de la société civile à la fin de sa visite à El Oued.
Dans ce contexte, le Premier ministre a affirmé que l’industrie automobile nécessitait un passage graduel, de l’industrie de pièces de rechange et des accessoires automobile à des étapes « plus complexes » de la production.
Pour rappel, le cahier des charges n’oblige pas le constructeur à un taux précis d’intégration durant la première année. Il est seulement exigé un taux minimum de 15% à la troisième année et 40% à la cinquième année.