Le projet comprendra le raccordement de tous les ports d’Algérie aux lignes ferroviaires existantes ainsi que la réalisation de nouveaux ports secs desservis par les le rail.
Un grand projet de réalisation de nouvelles lignes de transport ferroviaire est prévu dans le prochain plan quinquennal 2015-2019, auquel l’Etat a alloué une enveloppe de 262 milliards de dollars, a indiqué ce jeudi à Alger le ministre des Transport, Amar Ghoul. S’exprimant en marge d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a précisé que la priorité sera accordée transport ferroviaire des marchandises. Selon lui, de nouvelles lignes de transport de marchandises seront réalisées dans le cadre du nouveau plan quinquennal, ce qui va porter le réseau ferroviaire national à 12.500 km. Le ministre a souligné que le projet comprendra le raccordement de tous les ports d’Algérie aux lignes ferroviaires existantes ainsi que la réalisation de nouveaux ports secs desservis par les le rail. Le réseau ferroviaire national s’étend actuellement sur une longueur de 3800 km. Des projets d’extension du réseau ferroviaires ont été lancés durant le précédent plan quinquennal notamment en matière de dédoublement et triplement des voies ferrées.
Atténuer la pression sur le transport routier
Amar Ghoul justifie ce regain d’intérêt pour le transport ferroviaire des marchandises par le souci d’atténuer la pression sur le transport routier et accompagner le développement économique du pays. Le gouvernement se penche par ailleurs sur un projet de transfert des déchets ménagers de la wilaya d’Alger par voie ferroviaire. « On va se lancer dans le transport des déchets ménagers par voie ferroviaire vers le CET de Hamici. L’étude est en cours de réalisation par un bureau allemand qui nous communiquera ses résultats en octobre prochain », avait déclaré mardi dernier la ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaa. « Après la réception de l’étude, nous allons commencer à réaliser les infrastructures nécessaires à ce mode de transport alternatif des déchets ménagers en vigueur dans les grandes métropoles. Leur transport par route est devenu archaïque », avait-elle précisé.