« Ils ont relâché tout le monde, ils vont prendre la route pour rentrer chez eux et c’est une issue heureuse », a déclaré à Maghreb Emergent Me Benissad.
Le journaliste et militant des droits humains, Said Boudour, le lanceur d’alerte Nourredine Tounsi ainsi que quatre autres personnes viennent d’être relâchés par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Tous les six avaient été interpellés après la publication d’articles relatifs à l’affaire de la saisie de 700 kilos de cocaïne au large du port d’Oran.
Selon les avocats ayant pris en charge cette affaire, dont Me Amine Sidhoum et Me Nourredine Benissad, les deux gérants du site d’information Algérie Direct, Adlane Mellah et khellaf benhadda ont été relâchés sous contrôle judiciaire. Quant à Said Boudour, Nourredine Tounsi et les deux autres détenus, ils ont bénéficié du statut de témoins. « Ils ont relâché tout le monde, ils vont prendre la route pour rentrer chez eux et c’est une issue heureuse », a déclaré à Maghreb Emergent Me Benissad. Il signale que les six personnes étaient poursuivies pour « outrage à fonctionnaires dans l’exercice de leur fonction » et « offense à l’image du président », sur la base des articles 144, 144 bis et 146 du code pénal.
La comparution devant le tribunal de ces six personnes, qui devait se faire hier dimanche a été reportée à aujourd’hui lundi 04 juin. Ils ont été présentés ce matin au procureur de la République qui les a transférés au juge d’instruction.