Le président du Comité national interprofessionnel du lait (CNIL) Mahmoud Benchakour admis que des producteurs jettent parfois de grandes quantités de lait faute de preneurs expliquant que les transformateurs, lorsque les cours mondiaux du lait en poudre sont en baisse, préfèrent l’utiliser à la place du lait de production locale.
Le prix du litre de lait subventionné se situera entre 30 et 33 dinars à partir de mars prochain, une fois que l’emballage- sachet aura été remplacé par un emballage-carton. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le président du Comité national interprofessionnel du lait (CNIL), Mahmoud Benchakou, dans le microphone de « L’Invité de la rédaction », une émission de la chaîne 3 de la Radio publique algérienne.
Le nombre de vaches laitières au niveau national, a indiqué Mahmoud Benchakour, ne dépasse pas 200.000. Il faudrait, a-t-il ajouté, que ce cheptel passe à un million pour que puissent être satisfaits les besoins nationaux, estimés entre 4,5 à 5 milliards de litres/an, dont seulement 600 à 800 millions de litres/an de production locale.
Pour le président du CNIL, satisfaire ces besoins nécessite plusieurs mesures. L’une d’elles consiste à maintenir une durée de production des vaches laitières de 5 années au lieu de 2-3 années comme c’est le cas actuellement. Les autres mesures consistent en l’importation de vaches laitières pour combler le déficit, le renforcement de la production fourragère et l’instauration d’un système de contrôle de la production.
Mahmoud Benchakour a reconnu que des producteurs algériens jettent parfois de grandes quantités de lait faute de preneurs, expliquant que les transfomateurs, lorsque les cours mondiaux du lait en poudre sont en baisse, préfèrent l’utiliser à la place du lait de production locale. Pour mettre fin à ces pratiques, a-t-il préconisé, l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) doit diminuer les quantités de lait en poudre distribués aux transformateurs.