Selon une source à l’Agence spatiale algérienne (ASAL), les équipes de l’ASAL sont déjà sur place en république populaire de Chine pour assurer les préparatifs du lancement de ce satellite qui « servira à la diffusion radiophonique et télévisuelle » mais « sera aussi d’une importance stratégique pour le programme spatial algérien en termes de télécommunications et de renforcement de l’accès à internet ».
« Le nouveau satellite de télécommunications algérien Alcom Sat sera mis en orbite au courant de ce mois de décembre, et ce depuis un lanceur de satellite en Chine », a appris Maghreb Emergent d’une source de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) qui n’a pas indiqué, toutefois, le jour exact du lancement ni le nom de la plateforme à partir de laquelle il sera effectué.
Selon cette source, « les équipes de l’ASAL sont déjà sur place en république populaire de Chine pour assurer les préparatifs du lancement ». Et d’ajouter : « Le satellite (…) servira à la diffusion radiophonique et télévisuelle. Il sera aussi d’une importance stratégique pour le programme spatial algérien en termes de télécommunications et de renforcement de l’accès à internet. »
Pour rappel, le lancement de ce satellite, avait été annoncé hier par l’invité de Radio M, Abdou Attou, qui avait souligné que l’Algérie « a les capacité de faire du programme spatial algérien un acteur majeur du développement pour l’économie nationale ». Selon lui, elle peut même devenir un exportateur de services liés au spatial pour les pays africains qui « ne demandent que des services complets à des coûts intéressants ».
Pour rappel, le 26 septembre 2016, l’Algérie avait lancé trois satellites Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat 1N, par le lanceur Indien PSLV C-35 qui ont été réalisé et testé par les ingénieurs du Centre de développement des satellites (CDS) d’Oran, et ce, depuis le site de Sriharikota du Centre Spatial de Satish Dhawan, situé dans la région du Chennaï, dans le Sud-Est de l’Inde.