Le mandat du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah prend fin aujourd’hui le 9 juillet, selon les dispositions de la Constitution algérienne. Bensalah a pris ses fonctions suite à la démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste de président de la République le 2 avril dernier, en cédant à la pression populaire.
Appliquant le Constitution, le chef de l’Etat a convoqué des élections présidentielles pour le 4 juillet, sauf que la classe politique toute tendance confondue a rejeté ces élections. Résultat direct : Aucun dossier de candidature n’a été validé par le Conseil constitutionnel. Par conséquent, ce dernier a mandaté Abdelkader Bensalah à poursuivre ses fonctions de chef de l’Etat jusqu’à la tenue des élections présidentielles. Une dérogation que beaucoup d’observateurs et de juristes qualifient d’illégale et d’illégitime.
La classe politique de l’opposition revendique tout simplement le départ de Bensalah et du gouvernement de Bédoui.